Passer beaucoup de temps assis est plus dangereux qu’on ne le pense. Selon l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, les troubles musculo-squelettiques (TMS) constituent le problème de santé le plus courant chez les travailleurs européens et, par conséquent, la principale cause de congé de maladie en Europe.
Alors que les lieux de travail deviennent de plus en plus sédentaires et qu’il est de plus en plus évident que la mauvaise santé est liée à un mode de vie sédentaire, il est de plus en plus important de s’attaquer au problème de la position assise prolongée au travail sans changer de posture.
En chiffres, plus de 24 % des travailleurs de l’Union européenne (UE-25) déclarent avoir mal au dos et 22 % se plaignent de douleurs musculaires. D’autre part, selon l’enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents de 2019 (ESENER), le troisième facteur de risque le plus fréquemment signalé dans l’UE-27 (61 % des entreprises) est la séance prolongée.
Les problèmes liés à une position assise prolongée vont d’un manque d’énergie, de douleurs lombaires ou de tensions dans le cou et les épaules, à des maladies plus graves telles que le diabète de type 2, des problèmes métaboliques ou des troubles neurodégénératifs.
Une solution : Travailler activement.
Nous savons que la solution à cette situation consiste à faire en sorte que le travail soit effectué de la manière la plus active possible. C’est-à-dire :
Essayez de vous lever toutes les 30 minutes environ lorsque vous travaillez.
Si vous devez rester assis pendant de nombreuses heures, levez-vous et restez debout pendant au moins 10 minutes.
Changez fréquemment de position. Idéalement, combiner la position assise, debout et la marche.
Le problème n’est pas seulement de rester assis pendant de longues heures, mais aussi de rester assis sans faire de pause.
La combinaison de positions assises avec des périodes de travail debout présente de nombreux avantages. Il réduit la pression exercée sur votre dos et le haut de votre corps, généralement associée à une position assise régulière. En outre, elle facilite la circulation sanguine dans vos jambes et dans le reste de votre corps.
En résumé, il ne fait aucun doute que la meilleure posture est toujours la posture suivante, celle que l’on va adopter ensuite. Il est donc important de se rappeler de s’asseoir quand on en a besoin, de se lever quand on est resté longtemps dans la même position et de bouger quand notre corps nous le demande. Adoptez une « posture assise dynamique », encouragez les changements posturaux en position assise, combinez la position assise avec la position debout et la marche. En bref, permettre aux postures assises de varier en permanence est un bon point de départ pour lutter contre la sédentarité au travail, qui est à l’origine de tant de problèmes de santé.
Les entreprises ne doivent pas perdre de vue que la promotion d’un mode de vie actif au travail aura des retombées économiques. Après tout, les travailleurs en bonne santé sont bien plus productifs que ceux qui sont malades.